[f° 87. Sur un imprimé en italien: I Matiri - Canto de Calcidonio Reina. Feuille pliée en deux formant deux pages; un large trou dans chacune; fragments écrits, à l'encre et au crayon, dans tous les sens et se chevauchant parfois. Bref, l'enfer!]

 

[à 270°, partie inférieure, au crayon]

Tout lui avait été offert, + [occulté par la rayure verticale] donné. Le mariage, c'était une prostitution royale, la famille - il allait se battre avec son frère - la société, elle venait de lui éclater de rire à la face, à lui patricien, à lui misérable. — Il était rejeté dès le seuil, et ses trois premiers pas avaient ouvert sous lui trois gouffres.

[barré à la verticale; employé en II, 9, 2, f° 565-566; voir aussi f° 92]

*

[à l'encre. Le prélèvement opéré dans la feuille, qui ne laisse subsister que les débuts de lignes, conjugué au trait vertical épais qui barre le fragment empêcherait sa lecture si son emploi ne l'éclairait.]

Ainsi quand les

fatalité a épuisé

l'+ - etc.-

le +, sur

un homme resté debout

elle se met à sourire, et

l'homme

devient ivre et

chancelle

[variante: "est perdu"]

[ébauche pour II, 9, 2, f° 419: "Ainsi, quand elle a épuisé les détresses..."; voir la même idée reprise ci-dessous]

*

— Pour mon père Ursus.

— Soit. Le sergent de la coiffe qui nous a accompagnés jusqu'ici, et qui s'en retournera tout à l'heure s'en chargera.

— Je porterai cet argent moi-même à Ursus.

— Impossible, mylord.

[barré à la verticale; employé en  II, 5, 4, f° 410; voir aussi f° 18v et 24 747, f° 246bis] et 166]

*

Son premier mouvement aurait dû être ceci. Je suis lord mais pour eux et avec eux. [Suivent une quinzaine de mots non lus.]

[barré à la verticale mais sans correspondance directe dans le manuscrit sinon la réflexion de Gwynplaine, en II, 9, 2, f° 572 qu'il aurait dû être là pour protéger Ursus et Dea, mais que son titre de lord, au lieu de les protéger, les condamnait.]

*

[Quatre lignes dont ne subsiste que l'extrème fin]

*

[A 180°, un frament, au crayon, de sept lignes et une quarantraine de mots, barré de deux traits à la verticale, non lu à l'exception de son début:

Ce qu'il fit dans ce somnambulisme, il n'eût pu le dire.

*

Courcaillet. Appeau qui imite le cri des cailles.

*

[partie supérieure, à 270°]

Ainsi quand elle a épuisé inutilement toutes les forces de sa rage sur un homme resté debout, la fatalité se met à sourire, et l'homme chancelle. [barré à la verticale, repris dans le fragment ci-dessus]

*

[Trois fragments d'une douzaine de mots chacun, si fortement barrés qu'il échappent à notre lecture]

*

[à 90°, un fragment au crayon, à demi effacé, barré à la verticale, non lu; il y est question de "secret"]

*

Pour des raisons d'état, le secret a dû être gardé.

[Barré à la verticale; employé dans le discours de Brakilphedro en II, 5, 4, f° 411]

*

[Fragment non barré et non lu d'une douzaine de mots, dont on ne distingue que "la duchesse", "un lord" et "-mort-".]

*

[à 90°]

Effet d'une longue soif. A son insu même, il avait toujours vaguement souhaité cela. L'aiglon ne naît pas impunément dans l'aire. [Le fragment se poursuit sur une vingtaine de mots, non lus, dont les premiers sont: "Il se souvenait qu'il + + + + + du côté des sommets".]

[employé en II, 5, 5, f° 418]

*

[au crayon]

Tout lui avait été pris, le nom, la race, la fortune, la place dans la société, tout jusqu'au visage; l'âme lui avait tout rendu.

[barré à la verticale; employé en II, 9, 2, f° 570]

*

[Un fragment de quelques mots oblitérés par le trait qui les barre:

Ah! oui. + c'est +. Oui.

*

*      *

[f° 87verso On lit la page tournée en mode paysage à 90°]

 

[Les dernières lignes de ce fragment et du suivant sont amputées de leur fin par une lacune dans le papier:]

M. je ne sais pas l'anglais. + + + pour bug-pipe. J'espérais que cela me vaudrait [lacune] + de fran[lacune] [Barré à la verticale; sans emploi dans le manuscrit]

*

Elle dormait.

Etait-elle du complot?

[Barré en oblique. Employé en II, 7, 3. La seconde phrase est développée, dans une autre tonalité, par les interrpogations de Gwynplaine: " Y avait-il conspiration de toute l’ombre contre lui, misérable, et qu’allait-il devenir avec tous ces sourires de la fortune sinistre autour de lui ?" f° 466]

*

 

S'enfuir. Il le voulait, il ne pouvait.

 

 

Il voulait s'enfuir et ne pouvait. Ses pieds [quatre lignes non lues] clouent dans le pavé.

[Employé en II, 7, 3, f° 465 et 468]

*

chemise si fine qu'elle semblait mouillée

[barré en verticale; employé en II, 7, 3, f° 464]

*

[lacune du papier] marbre [?]

baignoire du même noir

toile d'argent transparente

[Barré à la verticale; éléments de la description au début de II, 7, 3, f° 463]

*

Plus [lacune du papier] le leur rendirent et Fabre d'Eglantine dit à la duchesse de Rohan [en sc. sur "Chabot"]:

— C'est toi qui est la ci-devant Rohan?

[Barré à la verticale; employé -mais réécrit- dans une additon tardive en II,1, 6, f° 197]

*

Grottes de cristaux et de miroirs

[employé en II, 7, 3, f° 464]

*

chevelure vermeille

[qualificatif repris plus bas; employé en II, 7, 3, f° 465]

*

+ + +

fiel de verre.

[employé en II, 7, 3, f° 464]

*

cachettes

réduits

exquis

retraites florentines

[Quoiqu'il soit barré à la verticale et qu'il convienne à la salle bain de Josiane, ce haïku n'est pas utilisé tel quel dans le manuscrit, mais une formule de première version en II, 7, 2, f° 462 s'en approche beaucoup: "un de ces retraits exquis et florentins".]

*

Cette beauté lui faisait l'effet d'un flamboiement.

[barré quoique sans correspondace exacte dans le manuscrit]

__

[Fragment de huit mots, non lu quoique barré à la verticale]

*

[à 180°]

— Ah! je comprends. Un caprice de Josiane.

__

Le goût des monstres!

[Quoique non barrés, ces deux fragments sont employés en II, 7, 5, f° 484.] 

*

Ces paroles étaient titaniques.

[Barré en oblique avec le fragment qui suit. Le texte défintitif ne reprend pas cette qualification des paroles de Josiane, mais l'applique au personnage lui-même par le titre du septième livre de la seconde partie: "La Titane"]

*

Les caresses peuvent rugir. En doutez-vous? entrez chez les lions.

[employé en II, 7, 4, f° 478]

*

Encore Gwyubll. C'est une objection. J'en conviens. Et je continue.

[Barré en verticale; employé en II, 6, 2, f° 432]

*

[à 270°]

Avoir l'éclat [?] du soleil dans l'oeil, cela fait souffrir et ferme les paupières [lacune du papier] + il la

[Barré à la vertivale; employé en II, 7, 3, f° 467-468]

*

[Le début des lignes est mangé par une lacune dans le papier. On substitue, le cas échéant, le texte du manuscrit.]

Il y a un bas-relief [qui] représente [le sphi]nx mangeant [un] amour ; le [do]ux être aîlé [se] débat dans cette + souriante et féroce. [A la suite]

— Le souvenir de Dea + sous les dents de Josiane

[employé en II, 7,4, f° 478]

*

Sa chevelure ondoie, frisée [entre barres d'hésitation] et vermeille.

[Barré en verticale; ébauche pour II, 7, 3, f° 465]

*

 

La surprise ne s'épuise pas. Il avait cru être au bout, cela recommençait. Cette fois, il se sentait irrémédiablement insensé.

[Barré à la verticale; employé en II 7, 3, f° 466 pour les deux premières phrases et f° 467 pour la troisième.]

*

[Long fragment d'une cinquantaine de mots, barré, d'écriture très rapide et non lu. Dans un creux de ce texte, la note: "2e surprise".]

*

 

C'était sans doute cette blancheur qui + ce bain + et noir.

[Barré à la verticale; ébauche d'un paragraphe ajouté en II, 7, 3, f° 463]

*

J. endormie —

mystère

obscurité

blancheur

rayonnement

[Liste barrée à la verticale; l'emploi de ses termes se disperse sur les deux chapitres II, 7, 3 et 4]